dimanche 16 novembre 2008

Surtout, ne pas fermer les yeux


Le terme d'Immigration apparait au moment de la mise en place du capitalisme, sous la Troisième République pour contrôler les entrées et sorties du territoire.
Parallèlement,le concept de Nationalité est en évolution,lui aussi: une première conception,celle du DROIT DU SANG évolue vers la conception du DROIT DU SOL toujours en vigueur dans les pays d'immigration.
L'appartenance à la Nation n'a jamais été une donnée EN SOI. Il est un concept très variable qui dépend de la façon dont les politiques l'appréhende.
En 1893 Jean JAURES est déjà en conflit avec Maurice BARRES qui entretient par le culte des morts et le sang versé l'idée très conservatrice de l'identité Nationale.
JAURES préfère relier ou encore subordonner l'Identité Nationale à la question sociale.
L'IMMIGRATION CHOISIE est aussi un concept qui se met en place après la Première Guerre Mondiale car la France a besoin de travailleurs dans l'agriculture et l'industrie lourde.
Monsieur Sarkozy n'a donc pas inventé le concept et il emprunte plutôt les idées de Maurice Barrès...
Il ne faut pas fermer les yeux. Au contraire, nous devons être plus préventifs et plus créatifs pour informer et former les migrants chez eux. Développer d'autres formes de liens économiques et de coopération,prendre de vrais décisions pour une inversion complète de politique.
Nous sommes tous des enfants de migrants.Ce n'est pas une monstruosité en soi.
En agissant comme aujourd'hui en devenant une Europe forteresse, on nourrit tous les racismes et les xénophobies. C'est une question de volonté politique
On devrait faire des efforts supplémentaires pour les pays en voie de développement pour ne pas que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres.
Plus l'Afrique aura à souffrir, plus nous aurons à lutter contre des déplacements de population de grande envergure. Qu'en pensez-vous?


2 commentaires:

Pierre Lantuas Monfouga a dit…

Oh la jolie photo

Sévy San a dit…

Coucou,cool de voir ton blog actualisé comme ça...
bizz ma belle