vendredi 27 mars 2009

INFO de Mme FORESTAL pour MARDI 31 MARS

J'ai rencontré Mme Forestal, Elle m'a chargée de diffuser le message qui concerne son prochain cours le mardi 31 mars à 9H; RENDEZ-VOUS sur le parvis de l'université, devant l'entrée principale. Elle doit nous faire des propositions de travail.

Nous irons certainement travailler à l'Aquarium ...
si quelqu'un peut faire circuler mieux que moi cette info, ce sera parfait.

à mardi donc et bonne fin de semaine.

jeudi 26 mars 2009

INFO samedi 28 Mars 2009 INVITATION

Bonjour à toutes et tous
Je vous retransmets l'invitation en souhaitant votre présence à cette journée militante associative,
le SAMEDI 28 MARS 2009 de 10H à 17H à l'ARMEE DU SALUT,103 LA CANEBIERE 13001 MARSEILLE

Le Réseau Régional Réfugiés organise la seconde journée d'information de réflexion et d'échange sur les réfugiés environnementaux avec les représentants nationaux des associations :

Les Amis de la Terre,Amnesty International,la Cimade,la Fédération des Associations de Solidarité avec les Travalleurs Immigrés,la Ligue des droits de l'homme,Médecins du Monde.
Les prévisions les plus optimistes parlent, d'ici 15 ou 20 ans, d'au moins 250 millions de personnes obligées à quitter leur lieu de vie pour des raisons environnementales, c'est-à-dire tant climatiques qu'économiques et politiqus.

Ces bouleversements sont tellement considérables qu'ils obligent à repenser les notions traditionnelles de migrants, de réfugiés, d'asile, de protection et peut-être mçme d'étrangers.

Comment rester fidèle à la notion de défense et de promotion des droits humains face à ce gigantesque défi pour nos sociétés comme pour nous-même ?

vers 13H: REPAS SUR PLACE : CHACUN APPORTE QUELQUE CHOSE 0 PARTAGER.

Cette journée fait suite aux rencontres :"repenser le droit d'asile à l'heure de la mondialisation" en janvier 2007 et "les nouveaux réfugiés " en janvier 2009

OUVERT A TOUS SANS INSCRIPTION !
Pour toute info : 06 25 91 36 51

samedi 14 mars 2009

vendredi 13 mars 2009

Face aux autres

"Il ne suffit pas d'être autre pour voir : car, dans son point de vue à lui, l'autre est un soi, et tous les autres sont des barbares.

L' exotopie doit être vécue de l'intérieur. Elle consiste en la découverte, en son coeur même, de la différence entre ma culture et la culture, mes valeurs et les valeurs.

On peut faire cette découverte par soi, sans jamais quitter le sol natal, en s'aliénant progressivement - mais jamais entièrement de son groupe d'origine;

on peut accéder à travers l'autre, mais dans ce cas aussi, il faut en être passé par une mise en question de soi, qui seule garantit qu'on saura porter sur lui un regard attentif et patient.

C'est en somme l'exilé, de l'intérieur ou à l'extérieur, qui met toutes les chances de son coté"

Voilà ce que préconise Tzvetan TODOROV dans "Les morales de l'histoire" 1991 ; devenir un exilé volontaire de l'intérieur ou à l'extérieur afin de combattre ce "regard aveugle " sur soi et sur l'autre.

Provoquer, par et en soi-même, des "ruptures épistémologiques " à travers un éloignement tant intellectuel que géographique.

dimanche 8 mars 2009

Le travail en équipe

Je commence à me méfier des discours sur les bienfaits du travail en équipe ...

ça devient compliqué : par le travail très prenant à l' A.I.T.E , deux personnes malades à remplacer depuis 15 jours,... une frangine qui va ouvrir un petit resto, bonjour la fin de semaine... plus le fait que nous nous voyons moins depuis les grèves et.... la classe expérimentale à préparer à quatre !

Difficile, pourtant nous allons y arriver même si quelquefois je suis énervée et énervante, c'est certain.
Essayons d'être efficaces : que chacun ait un apport à faire, que des règles de fonctionnement soient posées , que les décisions soient bien appliquées et bien sûr, le temps va manquer pour travailler à ces bonnes résolutions. Mais nous allons y arriver !

samedi 7 mars 2009

Un coin de France en Inde du Sud

Eloignés des bruits et des fureurs de plusieurs siècles de colonisation/domination anglaise, des Français implantèrent un peu de leur patrie à PONDICHERY vers 1955. Dix ans après que les britanniques eurent accepté de se retirer.

Grâce au génie diplomatique de François BARON, poête surréaliste, disciple de Sri AUROBINDO et dernier gouverneur des Indes Françaises, le premier ministre NEHRU accorda à la France des droits considérables qui lui permirent de garder une présence culturelle importante : Alliance, lycée, consulat et institut français.

Dans la vie quotidienne, le nom des rues de la ville sont inscrits en français, les policiers au képi rouge saluent au garde-à-vous dès que l'on franchit la barrière qui sépare l'Etat de Pondichéry de celui du Tamil-Nadu.

Les retraités militaires jouent à la pétanque et dans les bazars de la ville, ou l'on trouve cotonnades, soieries, guirlandes de fleurs et meubles en bois précieux, ce sont les voix dont le parler chantant des artisans et des commerçants qui vous berce à cause des "R" prononcés et roulés comme nulle part ailleurs .
Reste à vérifier si le pastis est siroté entre deux parties de boules.

Le plurilinguisme en projet

En visitant le site du Val d'Aoste, j'ai eu envie d'en savoir plus car l'intégration par approches plurielles visant une meilleure acquisition des langues parait bien fonctionner. En effet,

Une mini révolution francophone s'accomplit réellement dans ce petit pays italianisé depuis plus d'un siècle. Mais le français a été la langue officielle de cette région de 1561 à 1860, rattachée à la Maison de Savoie.

L'unité italienne fit échec à cette francophonie de longue date, et le processus s'aggrava sous le fascisme. Le français fut même banni en 1925. Après la chute de la dictature, devant la menace de séparatisme Valdotain , l'Etat italien promit d'assurer la défense de la minorité francophone.

En 1948, la région devient autonome et rend obligatoire le bilinguisme dans les écoles publiques.
Mais c'est en 1983 que la réforme scolaire pratique le bilinguisme dans toutes les disciplines, de la maternelle au primaire .
Cette révolution pédagogique s'étend aujourd'hui aux collèges et aux lycées.
Il n'y a pas d'université en Val d'Aoste.

Les Valdotains de souche pratiquent "l'arpitan": une forme populaire du français parlé au 16ème siècle dans la région en tant que langue de culture.

Cette expérience de bilinguisme ressemble en fait à un trilinguisme et devient une valeur de test pour l'Europe de demain : un grand défi culturel.